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Jean-Jacques Bois et Samuel Behar, ingénieurs INSA Toulouse, se sont rencontrés sur les bancs de l'école

14 septembre 2015 Talents
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Les capteurs du futur sont chez Nanolike

Jean-Jacques Bois et Samuel Behar se sont rencontrés sur les bancs de l'Insa (Institut national des sciences appliquées), département physique, d'où ils sont sortis diplômés. Ingénieurs en physique ils co-dirigent la start-up «Nanolike » (12 personnes) installée dans la pépinière Théogone du Parc Technologique.

 

Comment tout a commencé ?

À la fin de notre cursus, un des laboratoires de l'Insa désirait recruter un ingénieur pour valoriser une technologie d'assemblage de nanoparticules. Samuel a été recruté et je me suis associé au projet. Dans un premier temps nous avons été hébergés par l'Insa et en 2012 nous avons monté notre entreprise «Nanolike» et nous nous sommes installés à Théogone.

 

Quel est le cœur de votre métier ?

Nous assemblons des nanoparticules pour en faire des nanocapteurs de déformation et contrainte ou encore de température.

 

Comment faites-vous cela ?

Nous sommes dans l'infiniment petit ! Nous prenons des atomes et nous faisons des assemblages avec quelques centaines de milliers d'entre eux. Nous nous retrouvons avec une petite sphère qui est 100 000 fois plus petite que le diamètre d'un cheveu. Puis nous les disposons les unes à côté des autres et ce de manière parfaitement contrôlée et homogène pour en faire un fil de 0,1 mm. Enfin nous les déposons sur des surfaces pour en faire des capteurs.

 

Mais des capteurs, il en existe déjà ?

Petite taille, grands avantages. La miniaturisation (100 fois plus petits), une meilleure sensibilité (50 fois plus sensibles) une fiabilité à toute épreuve et une consommation électrique réduite (10 000 fois moins).

 

Qui sont vos clients ?

Des industriels français et étrangers. Les capteurs sont partout et ils intéressent l'aéronautique, le spatial, l'électronique embarquée et même l'internet des objets. Cela permet à nos clients d'aller beaucoup plus loin en termes de mesures, d'efficacité, de réduction de poids et de consommation.

 

Et l'avenir ?

Le marché des capteurs représente 200 milliards ! Notre objectif est de multiplier par 10 notre production (aujourd'hui 10 000 capteurs) en 2016 et en 2017. Notre plus gros client étant l'Allemagne nous souhaitons nous y implanter.


(c) La Dépêche du Midi




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