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Herveline Gaborieau, animée par le goût du challenge et du leadership...
INSA Rouen Normandie - 1997, Énergétique, Génie Chimique, Environnement
Herveline Gaborieau œuvre dans l’univers des énergies renouvelables marines, à la tête de France Énergies Marines.
Elle a beau avoir été diplômée de l’INSA en 1997, Herveline Gaborieau s’en souvient comme si c’était hier. Originaire de Quimper, cette scientifique a effectué sa formation ingénieure sur le campus de l'INSA Rouen Normandie. "L’INSA a été pour moi une vraie opportunité post-bac afin de découvrir le milieu de l’ingénierie. C’est à l’issue des deux premières années de tronc commun que j’ai trouvé ma voie dans le domaine de l’énergie. Le fait de recevoir un enseignement pluridisciplinaire nous permettait de savoir ce qui était fait ou non pour nous. J’ai adoré les travaux pratiques en groupe et le fait de pouvoir me spécialiser dans les systèmes énergétiques."
Après un stage de six mois en quatrième année chez Philips où elle se penche sur l’optimisation de systèmes de refroidissement de décodeurs MP2, Herveline est rapidement attirée par le domaine de la recherche. Durant sa cinquième année de formation, elle s’inscrit en parallèle en DEA (actuel master 2 recherche) à l’université de Rouen Normandie. Une fois son diplôme d’ingénieur obtenu, elle décide de poursuivre en doctorat dans le domaine de l’énergie, à l’université de Lorraine. En contrat CIFRE, elle est, durant sa thèse, salariée de l’industriel USINOR (désormais ARCELOR MITTAL) dont le centre de recherche est basé à Metz. Pour ses travaux, elle est détachée à l’université technique de Berlin. "Cette thèse, avec un industriel qui avait des attentes, m’a ouvert l’esprit critique. J’étais prête pour le monde de l’entreprise."
Recherche et développement
Une fois sa thèse soutenue, en 2000, Herveline Gaborieau est durant une année enseignante… à l’INSA Lyon, en qualité d’ATER (attachée temporaire d’enseignement et de recherche). “Cela m’a permis de découvrir l’enseignement universitaire et de conforter ma volonté d’intégrer la R&D en industrie”, se souvient-elle.
Son premier CDI, Herveline l’obtient en 2001 chez l’équipementier automobile Valéo dans la Sarthe en tant qu’ingénieur recherche & développement. Une expérience très formatrice de sept ans où elle apprend "comment développer un produit qu’on veut vendre, comment aboutir à un résultat commun, etc.". C’est ensuite près de Nantes qu’elle occupera, de nouveau pendant six années, le poste de directrice R&D pour le groupe industriel GEA.
C’est finalement dans l’agglomération nantaise qu’Herveline va consolider ses acquis. Embauchée en 2013 comme directrice des programmes et des projets au sein de l’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne, elle passe un nouveau cap. "La vocation de cet IRT est d’améliorer la compétitivité de filières industrielles stratégiques en proposant des ruptures technologiques sur les procédés de fabrication. J’ai participé à la mise en place de projets structurants avec des acteurs du monde académique, en réponse à des problématiques industrielles."
L’éolien en mer
Forte de cette solide expertise, Herveline est recrutée à l’automne 2016 par France Énergies Marines à Plouzané, dans son Finistère natal. Après plusieurs postes dont celui de responsable du développement et de la valorisation, elle accède à la fonction de directrice générale de cet institut qui œuvre à la Transition Énergétique de la filière énergies marines renouvelables, début 2023.
Attachée à développer l’activité historique de R&D collaborative de l’institut, Herveline a aujourd’hui une connaissance fine du marché de l’éolien en mer. "Au fil du temps, j’ai pu travailler sur la construction d’un institut dont la gouvernance repose sur un équilibre entre privés et publics, le tout en lien avec une filière émergente qu’est l’éolien en mer. Nous sommes passés de 20 à 80 salariés en trois ans. C’est très motivant de travailler pour un secteur d’activité en pleine croissance qui vise à améliorer le bien-être de chacun. Avec cette énergie, l’idée est de décarboner la production et de limiter les impacts pour l’environnement au niveau européen."
Alors que le premier site éolien offshore de France a été entièrement mis en service en fin d’année 2022 à 12 km des côtes de Saint-Nazaire, de nouvelles éoliennes ont également commencé à produire de l’électricité en baie de Saint-Brieuc dès l’été 2023. De quoi nourrir l’appétit d’Herveline et la souveraineté énergétique de la Bretagne !
Portrait publié en octobre 2023
Le site web du Groupe INSA recense toutes les spécialités proposées par chaque école du Groupe INSA. Au total, ce sont plus de 80 spécialités réparties dans sept grands domaines disciplinaires.
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